Ikkyū Sōjun

Pour l'article sur le manga appelé Ikkyu, voir Ikkyu.



Catégories :

Culture japonaise - Personnalité japonaise du XVe siècle - Thé japonais - Maître zen - Zen - Poète japonais - Naissance en 1394 - Décès en 1481

Recherche sur Google Images :


Source image : www.egozen.com
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • Portrait du moine zen Ikkyu Sojun, une reproduction d'arts de .... Le Bouddhisme : : Sommes nous toujours maîtres de nos pensées?... (source : 123people)
  • Ikkyu Sojun (1394 1481) fut un moine et poète japonais.... Bouddhistes respectant les traditions (mais il ne repudiait ni Bouddha ni ses maîtres bien au contraire).... (source : savoir.pingouin)
  • Dans une partie de la totalité religieux du Daitoku-ji, on trouve le Shinju-an, temple annexe fondé par le célèbre maître zen Ikkyu Sojun.... (source : 3itraductions)

Pour l'article sur le manga appelé Ikkyu, voir Ikkyu.


Portrait d'Ikkyū par Bokusai.

Ikkyū Sōjun (1394 1481) fut un moine et poète japonais. Célèbre dès son vivant, il connaît une postérité par l'influence qu'il a eue sur la culture dite de Higashiyama et en particulier parce qu'il devient, à partir de l'époque d'Edo, le héros d'une littérature populaire le mettant en scène soit enfant soit adulte, les Ikkyûbanashi.

Biographie

Ikkyū naît au cours de la période Muromachi sous le nom de Senguikumaru ; il serait le fils de l'empereur Go-Komatsu. Les spécialistes ne s'accordent pas sur ce point. Il entre au monastère à cinq ans et se montre particulièrement doué pour la poésie.

Il choisit à une période de sa vie de suivre le moine Ken-ô pendant 5 ans. À la mort de ce dernier, Ikkyū, qui se nomme alors Shūken, décide de suivre l'enseignement de la branche du Daitoku-ji en entrant sous la direction de Kasō Sōdon. Tandis qu'il médite sur une barque, Ikkyū entend le cri d'une corneille ou d'un corbeau et atteint le satori, il en parle à son maître Kasō qui décide d'en faire son successeur mais Ikkyū refuse. Il quitte alors le monastère de Katata pour vagabonder et retrouver sa mère, qui décédera peu après. Sa personnalité et son personnage sont toujours liés aux femmes ainsi qu'aux plaisirs, en totale contradiction envers les engagements bouddhiques respectant les traditions (mais il ne répudiait ni le Bouddha ni ses maîtres, bien au contraire). Son premier disciple est Sôgen, il ouvre un temple en 1433 à Sakai. Il part ensuite vivre en ermite près de Kyōto.

En 1480, il publie Nuages fous, un recueil de poésies en chinois classique.

Vers la fin de sa vie, il est pris d'amitié (ou d'amour ?) pour Shinmé, une aveugle, qui ne le quittera plus jusqu'à son dernier souffle. Il meurt à 88 ans d'une phase aiguë de malaria.

Influence

Ikkyū fut écœuré par la déchéance de l'école rinzai. Il composa de nombreux poèmes drôles et érotiques. Il devint particulièrement populaire pour ses satires, et reste l'une des figures marquantes du Japon, mais n'eut pas de successeur.

Ikkyū est aussi reconnu pour ses calligraphies zen.

Références

Lien externe

Ikkyū, Maître Zen Rinzai

Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Ikky%C5%AB_S%C5%8Djun.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 16/04/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu