Bouddha

Le titre de Bouddha, sert à désigner une personne ayant, surtout de par sa sagesse, réalisé l'éveil, c'est-à-dire atteint le nirvāna, ou transcendé la dualité samsara /nirvana.



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Concept bouddhique - Bouddhas et bodhisattvas

Le titre de Bouddha (terme sanskrit ?????? buddhā, «éveillé», participe passé passif de la racine budh-, «s'éveiller»), sert à désigner une personne ayant, surtout de par sa sagesse (prajna), réalisé l'éveil, c'est-à-dire atteint le nirvāna (selon le hinayana), ou transcendé la dualité samsara (Saṃsāra) /nirvana (nirvāņa) (selon le mahayana). Il peut être désigné par d'autres qualificatifs : «Bienheureux» (???? bhagavat), «Celui qui a vaincu» (??? Jina), «Allé-Ainsi» (????? Tathagata)... [1]

Des nombreux bouddhas, le plus connu demeure le fondateur du bouddhisme, Siddhartha Gotama, archétype du «Bouddha pur et parfait» (??????????????? samyaksambuddhā).

Origine du terme

Le mot bouddha est , en sanskrit, le participe passé passif de la racine bhudh (??? budh par application de la loi de Grassmann). On explique la désapiration budh-tabud-dha par la loi de Bartholomæ. La racine signifiant «s'éveiller», de même étymon indo-européen que le grec ancien πυνθάνομαι (punthánomai) «s'informer» ou que l'allemand bieten et l'anglais to bid (après des évolutions sémantiques profondes), entre autres nombreux dérivés dans les langues indo-européennes, le terme buddha veut dire par conséquent littéralement «qui s'est éveillé». Les langues occidentales ont emprunté le terme sanskrit, en l'adaptant à leur orthographe (Bouddha en français, Buddha en anglais, etc. ).

Le mot sanskrit a été transcrit phonétiquement en moyen chinois (consulter cet article pour plus de détails) par les caractères ??, se lisant alors phjut-thwa, actuellementfótuó, et abrégé en ? . Les Japonais l'ont emprunté sous la forme ?? budda, lecture tout aussi phonétique, fréquemment abrégée en ? (butsu) prononcé aussi hotoke.

Trois types d'éveil

Statue du Bouddha, non située

Dès l'origine, les textes pālis distinguent trois voies vers l'éveil. [2]

C'est ce dernier type que sert à désigner le plus fréquemment le terme bouddha. L'exemple le plus célèbre en est le Bouddha historique, Shakyamuni, mais d'autres samyaksambuddha sont reconnus et vénérés.

Après son nirvāna, un bouddha est affranchi de tout lien (samyojana), mais peut toujours être affecté par la maladie ou empoisonné ; si son corps porte trente-deux marques différentives, il est néanmoins constitué de quatre éléments et par conséquent périssable. Cependant, certains textes évoquent la quasi-invulnérabilité du bouddha parfait, résultat du fait qu'il a évacué son mauvais karma, surtout en sacrifiant au cours de nombreuses existences des parties de son corps, ou alors sa vie. La blessure infligée par Devadatta à Shākyamuni est ainsi interprétée comme le signe d'un léger reste de mauvais karma.

Dans le Theravāda

Maitreya, le bouddha du futur, avec la fiole contenant le nectar du dharma dans la main gauche ; art du Gandhara, IIe siècle

Le bouddhisme ancien ou le bouddhisme theravāda considère que seuls les rares individus emprunteront la voie du bodhisattva, dont l'aboutissement est l'éveil pur et parfait du samyaksambouddha, qui sert à «faire tourner la roue du dharma» et de répandre la bonne doctrine dans le monde. Ils en ont fait le vœu de nombreuses existences jusque là devant un bouddha du passé. Les détails de la carrière de bodhisattva ont pu fluctuer d'école à école. Le Buddhavamsa décrit un processus comprenant trois grands kalpas avant d'accéder à l'existence où le bodhisattva deviendra bouddha. Ayant atteint le nirvāna, le bouddha (comme l'arhat) vit sa dernière existence ; la mort signale l'extinction totale (parinirvana).

Dès l'origine, le bouddhisme reconnaît, hormis le Bouddha de notre ère, plusieurs bouddhas du passé qui l'ont précédé. Le Digha Nikaya et le Samyutta Nikaya en mentionnent six, d'autres textes vingt-quatre, le Buddhavamsa vingt-sept ; l'Apadana du Khuddaka-Nikaya va jusque trente-cinq. En ce qui concerne les bouddhas à venir, Maitreya, annoncé par Gautama lui-même, est l'unique connu du canon pāli, mais des textes post-canoniques comme le Dasabodhisattuppattikatha et le Dasabodhisattaddesa en comptent neuf, dont sept sont appelés avec leur lieu de résidence : Metteyya (Maitreya), Rama, Pasena, Vibhuti vivent au paradis Tusita, Subhuuti, Nalagiri, Parileyya résident au paradis Tavatimsa [3].

Dans le Mahāyāna

Bouddha de la pagode de Fréjus

Selon le bouddhisme mahāyāna et vajrayāna, chacun peut avoir l'ambition de devenir bodhisattva et la nature de bouddha (tathāgatagarbha) peut être reconnue dans l'ensemble des êtres sensibles. Le bouddha n'est plus à proprement parler celui qui atteint le nirvāna, mais plutôt celui qui a transcendé la dualité samsara/nirvāna. D'autre part, un bouddha se manifeste sous trois aspects nommés le trikāya :

Les deux premiers corps ne sont que des moyens d'enseigner dus à la compassion.

Icône de détail Article détaillé : Trikāya.

Dans le Vajrayāna

Le vajrayāna reprend les concepts du mahāyāna. En outre, le corps absolu y est quelquefois appelé adibuddhā (tib. thogma sangya) ou «bouddha auto-créé» et peut former un quatrième corps sahajakāya transcendant, essentiel, inchangé et indestructible, sans forme et sans action, quoiqu'il puisse donner lieu à des émanations visibles. Il est appelé Vairocana dans le bouddhisme Shingon, Samantabhadra dans la plus ancienne école tibétaine (Nyingmapa) et Vajrasattva ou Vajradhara dans les courants ultérieurs comme Kagyupa ou Gelugpa.

L'adibouddha génère des émanations qui génèrent elles-mêmes d'autres émanations, bouddhas, bodhisattvas, formes courroucées, etc. Le modèle archétypal est le groupe des cinq bouddhas de méditation. Le niveau où se situe une figure donnée peut fluctuer selon les traditions ou le type de pratique tantrique. Ainsi, Vairocana, figure centrale du groupe des cinq bouddhas, est reconnu comme l'adibouddha suprême dans le courant Shingon, mais comme une émanation de l'adibouddha Samantabhadra ou Vajradhara dans le bouddhisme tibétain.

Cent douze marques

Le corps de tout Bouddha est paré de trente-deux marques majeures : par exemple, les pieds et les mains portent la représentation d'une roue, le sexe est caché dans une gaine, les dents sont au nombre de quarante. On compte aussi quatre-vingts marques mineures, comme le sexe bien développé, l'aspect juvénile du corps, les mains marquées de la svastika ou une chevelure parfumée.

Le Bouddha historique
Icône de détail Article détaillé : Gautama Bouddha.
Le Bouddha prononçant le discours de Vārānasī sur les quatre nobles vérités pour le bénéfice de ses anciens condisciples, suite à son plein Éveil.

Nom et dates

Le fondateur du bouddhisme est appelé Siddhārtha Gautama ; Siddhārtha (celui qui a atteint son objectif) est donné comme son nom personnel, mais il s'agit certainement d'un surnom tardif. Gautama, attesté sans conteste, est certainement son gotta, mais certains y voient l'appellation "fils de Dame Gautami", du gotta de celle qui l'aurait élevé à la mort de sa mère. [4] Il est toujours nommé Gautama Bouddha, ou Shākyamuni (sage des Shakya) à cause de son appartenance à ce clan. Il porte de plus de nombreuses épithètes, [5] comme Tathāgata, "celui qui est venu ainsi" [prêcher la bonne Loi]. Le titre de Bouddha lui fut accordé par ses disciples.

Les récits de sa vie, dans un premier temps transmis oralement, n'ont été mis par rédigé pour la première fois que quelques centaines d'années après sa mort et mélangent métaphysique et légende. Certains épisodes, tel celui où il apaise un éléphant furieux que son cousin jaloux Devadatta aurait lâché contre lui, pourraient être d'authentiques souvenirs historiques ; d'autres, comme ses conversations avec les dieux ou sa téléportation instantanée au Sri Lanka, ne le sont clairement pas. Au fil du temps, une riche légende s'est développée dans les jatakas. En tout état de cause, l'existence d'un Gautama-Shakyamuni fondateur du bouddhisme n'est pas mise en doute. Il aurait vécu aux environs du VIe siècle av. J. -C. et serait mort vers quatre-vingts ans. La tradition pali la plus ancienne considère que les dates de sa naissance et de sa mort sont respectivement 624 et 544 avant Jésus-Christ. L'ensemble des traditions concordent sur le fait que Siddhārtha Gautama est contemporain des deux rois du Magadha, Bimbisâra et son fils Ajatasattu, qui lui apportèrent fréquemment leur soutien.

Les débuts

Māyādevi, épouse de Suddhodana, modeste souverain (élu) du petit royaume de Kapilavastu constitué par une confédération des tribus Shākyas, se rend chez sa mère à la fin de sa grossesse. Tandis qu'elle passe à proximité d'un bois sacré de Lumbini, petit village du Népal non loin de Kapilavastu, elle est prise de douleurs. Elle accouche d'un garçon sous un sal. Les légendes prétendent que la mère du Bouddha l'aurait conçu en songe, pénétrée au sein par un éléphant blanc à six défenses, que l'apparition aurait été indolore et que le sal aurait abaissé tout exprès l'une de ses branches pour qu'elle l'attrape, alors que les divinités brahmaniques faisaient pleuvoir des pétales de fleurs. Sitôt né, l'enfant se serait mis debout et aurait pris possession symboliquement de l'Univers en se tournant vers les points cardinaux, ou aurait fait sept pas vers le nord et poussé "le rugissement du lion", métaphore de la doctrine bouddhique.

La légende, toujours, raconte que son père fait venir, soit l'unique voyant Asita, soit les huit voyants les plus célèbres du royaume. Les sept premiers prédisent au jeune homme un avenir brillant de successeur de son père, le dernier qu'il quittera le pays. [6] Le roi aurait fait enfermer le mauvais augure. Sa mère meurt vite (sept jours après selon la tradition) car Siddhārtha est élevé par Prajapati Gautami qui serait sa tante maternelle et la co- épouse de Shuddhodana. Le jeune prince étudie les lettres, les sciences, les langues, s'initie à la philosophie hindoue auprès d'un brahmane. Un officier lui apprend à monter à cheval, à tirer à l'arc, à combattre avec la lance, le sabre et l'épée. Les soirées sont consacrées à la musique et quelquefois à la danse. Plus tard, il tombe amoureux et épouse à l'âge de seize ou vingt ans Yashodhara, sa cousine germaine, fille d'un seigneur du voisinage. Les nouveaux époux emménagent dans trois petits palais : un de bois de cèdre pour l'hiver, un de marbre pour l'été et un de briques pour la saison des pluies. Après dix ans de mariage, ils donnent naissance à un garçon appelé Rahula.

Ascèse et éveil

Siddhārtha, qui s'ennuie dans le palais, entreprend un jour une promenade qui le marquera profondément. Il fait la connaissance de successivement un vieillard qui marche avec peine, un pestiféré couvert de bubons purulents, une famille en larmes qui transporte le cadavre d'un des siens vers le bûcher, et enfin un bhiksou, moine mendiant qui, un bol à la main, quête sa nourriture sans cesser de garder les yeux baissés.

Le prince comprend tandis que si sa condition le met à l'abri du besoin, rien ne le protègera jamais de la vieillesse, de la maladie et de la mort. Il s'éveille une nuit en sursaut et demande à son serviteur, Chandaka, d'harnacher son cheval. Les deux hommes galopent jusqu'à un bois proche du palais. Siddhārtha abandonne à son serviteur manteau, bijoux et cheval et endosse la tenue d'un pauvre chasseur. Il lui demande de saluer à sa place son père, sa mère adoptive et sa femme et de leur dire qu'il les quitte pour chercher la voie du salut.

Gautama entreprend alors une vie d'ascèse et se consacre à des pratiques méditatives austères. Six ans plus tard, tandis qu'il se trouve dans le village de Bodh-Gayâ, il réalise que ces pratiques ne l'ont pas mené à une plus grande compréhension des choses et accepte un bol de riz au lait des mains d'une jeune fille du village, Sujata, mettant ainsi fin à ses mortifications. Il préconise la voie moyenne qui consiste à nier les excès, refusant tout autant l'austérité excessive que le laxisme. Jugeant cette décision comme une trahison, les cinq disciples qui le suivaient l'abandonnent. Il se concentre par conséquent sur la méditation, inspiré par le souvenir d'un instant de concentration spirituelle ressentie enfant, tandis qu'assis sous un arbre il assistait à la cérémonie d'ouverture des labours présidée par son père.

Siddhārtha Gautama prend alors place sous un pippal (Ficus religiosa), faisant vœu de ne pas bouger avant d'avoir atteint la Vérité. Plusieurs légendes racontent comment Mâra, démon de la mort, effrayé du pouvoir que le Bouddha allait obtenir contre lui en délivrant les hommes de la peur de mourir, tente de le sortir de sa méditation en lançant contre lui des hordes de démons effrayants et ses trois filles séductrices. Mais c'est peine perdue et Bouddha accède à l'éveil une main posée sur le sol, dans la posture de prise de la terre à témoin de ses mérites passés. Il affirme être parvenu à la compréhension totale de la nature, des causes de la souffrance humaine et des étapes nécessaires à son élimination. Il insistera toujours sur le fait qu'il n'est ni un dieu, ni le messager d'un dieu, et que l'illumination (bodhi) ne résulte pas d'une intervention surnaturelle, mais d'une attention spécifique portée à la nature de l'esprit humain ; elle est par conséquent envisageable pour l'ensemble des êtres.

Chef du premier sangha

Durant les quarante-cinq dernières années de sa vie, Bouddha voyage dans la région du Gange et de ses affluents. Il enseigne sa pratique méditative et fonde la communauté des moines et nonnes bouddhistes, le sangha, pour que ses enseignements se perpétuent après sa disparition. Son école bénéficie le plus souvent du soutien des rois de Magadha et survit à une première tentative de schisme de la part de Devadatta.

Sentant sa mort venir, il demande à son disciple Ananda de lui préparer un lit entre deux sals et décède à Kusinara dans l'actuel Uttar Pradesh, à l'âge de quatre-vingts ans. Il rassure le forgeron Chunda qui lui a offert son dernier repas et s'inquiète, au vu des symptômes, d'avoir peut-être intoxiqué l'ascète. Le nom du plat servi, sūkaramaddavam, se compose de "porc" (sūkara) et "délice" (maddavam), et sa nature exacte, porc ou champignons (délice des porcs), reste inconnue. En tout état de cause, si le végétarisme est un parfait bouddhiste, les moines et nonnes, qui mendient leur nourriture, sont encouragés à accepter l'ensemble des offres qui leur sont faites, mêmes carnées, à moins qu'ils ne suspectent qu'un animal a été particulièrement tué pour les alimenter. ?

Les derniers mots du Bouddha sont : «L'impermanence est la loi universelle. Travaillez avec diligence à votre propre salut.».

Homme modèle

Les écritures bouddhistes qui évoquent la vie et le caractère de Bouddha parlent de :

  • Son éducation achevée et sa formation dans les domaines appropriés à un guerrier aristocrate, tels que les arts martiaux, la gestion des domaines agricoles et la littérature, mais également sa compréhension profonde des idées religieuses et philosophiques de sa culture et de son temps. Siddhārtha Gautama était un homme sportif, compétent en arts martiaux tels que la lutte et le tir à l'arc, qui pouvait parcourir des kilomètres et camper dans la nature sauvage
  • Son enseignement parfait, qui trouve toujours la métaphore appropriée, et qui adapte à la perfection son message à son auditoire, quel qu'il soit
  • Son courage et sa sérénité en toutes circonstances, autant lors d'une discussion religieuse que face à un prince parricide (Ajatasattu) ou à un meurtrier. Il fait cependant preuve d'exaspération quand des moines déforment ses enseignements
  • Sa modération dans l'ensemble des appétits corporels. Il garde le célibat depuis l'âge de vingt-neuf ans jusqu'à sa mort. Il sera aussi indifférent à la faim ainsi qu'aux rigueurs du climat.

Dipankara

Icône de détail Article détaillé : Dipankara.

Dipankara fait partie des nombreux bouddhas du passé. C'est durant son ère que le futur Siddhārtha Gautama prononça le vœu de devenir bouddha dans le futur ; Dipankara lui assura qu'il le serait. Leur rencontre est un thème iconographique fréquemment traité dans le bouddhisme d'Asie centrale.

Bhaisajyaguru

Icône de détail Article détaillé : Bhaisajyaguru.

Bhaisajyaguru est un autre bouddha du passé dont l'aide est sollicitée pour lutter contre les maladies et les calamités. Il est quelquefois nommé bouddha médecin.

Maitreya

Icône de détail Article détaillé : Maitreya.

Maitreya est quelquefois nommé le bouddha du futur : tant le mahāyāna que le hīnayāna le considèrent comme le prochain bouddha. La Prophétie de Maitreya [7] décrit sa venue. Il naîtra dans une famille brahmane, tandis que Siddhartha Gautama était de la caste militaire et fonctionnaire kshatriya.

Amitābha

Icône de détail Article détaillé : Amitābha.

Amitābha ou Amida (japonais) est un bouddha ignoré du courant hīnayāna. Il règne sur le «paradis occidental de la Terre pure;». La récitation de son nom est une pratique importante de l'école dite de la Terre Pure dont il est la déité principale ; certaines branches considèrent même que cet exercice suffit à donner accès à son paradis. Il a aussi sa place dans le bouddhisme vajrayāna comme l'un des cinq bouddhas de méditation

Dhyanibuddhas

Icône de détail Article détaillé : Cinq bouddhas de méditation.
Icône de détail Article détaillé : Akshobhya.

Les cinq dhyanibuddhas, "bouddhas de méditation" ou "bouddhas de sagesse" du vajrayana, sont les émanations de l'adibuddha essentiel représentant les divers aspects de la conscience d'illumination (dhyani). Ce sont Vairocana (ci-dessous), Amitābha (ci-dessus), Akshobhya, Amoghasiddhi et Ratnasambhava.

Vairocana

Icône de détail Article détaillé : Vairocana.

Vairocana, ou Maha Vairocana "Grand soleil" ou "Grande lumière", est le bouddha central du groupe des cinq dhyanibuddhas du vajrayāna ; il est spécifiquement important dans le bouddhisme tantrique japonais Shingon où il est l'adibouddha essentiel. Il joue aussi un rôle central dans les écoles mahāyāna chinoises et japonaises Tiantai-Tendaï et Huayan-Kegon.

Samantabhadra

Icône de détail Article détaillé : Samantabhadra.

Généralement reconnu comme un bodhisattva, Samantabhadra est le bouddha essentiel de la tradition nyingma, «de l'ancienne traduction», du bouddhisme tibétain.

Vajradhara

Icône de détail Article détaillé : Vajradhara.

Vajradhara est le bouddha essentiel dans les traditions Sarmas, «de la nouvelle traduction», du bouddhisme tibétain.

Références et notes

  1. les nombreuses épithètes du Bouddha (anglais)
  2. Les Commentaires (SA. i. 20; AA. i. 65) en mentionnent quatre : Suta Buddhā ou Bahussuta Buddhā : l'ensemble des personnes instruites en bouddhisme ; Catusacca Buddhā : arhats ; Pacceka Buddhā (bouddha solitaire) et Sabaññu-Buddhā (bouddha enseignant), les seconds ayant pratiqué les vertus (pāramitā) pendant illimitément plus de vies que les premiers. voir Le terme buddha dans le canon pali (anglais)
  3. Edward Conze, Thirty Years of Buddhist Studies : Selected Essays by Edward Conze [Oxford : Bruno Cassirer, 1967], p. 38
  4. Le gotta de son père, par conséquent le sien propre, n'est pas clairement indiqué dans les sources car il semble rarement utilisé pour les hommes ; le gotta de naissance est par contre fréquemment mentionné pour les femmes, comme Prajapati Gautami, selon la tradition, tante et mère adoptive du Bouddha
  5. les nombreuses épithètes du Bouddha (anglais)
  6. Le (s) devin (s) prédi (sen) t en fait qu'il sera cakravartin, "tourneur de roue", terme désignant à l'origine quelqu'un ayant une grande influence sur le cours des choses, habituellement un gouvernant ou un militaire, mais il s'applique aussi aux bouddhas qui sont les "tourneurs de la roue du dharma".
  7. Traduction anglaise de La Prophétie de Maitreya (Mircea Eliade)

Citations

"L'être puéril saisit l'extrémité du doigt et non la lune [que le doigt signale]. Ainsi ceux qui s'attachent à la lettre ne connaissent pas la Réalité. La conscience danse comme une ballerine, la pensée fait office de jongleur. La conscience mentale avec les cinq consciences [sensorielles] forge un monde visible et forme la scène du théâtre. "

"L'apparition est apparente, sa disparition est apparente, l'hétérogénéité de sa durée est apparente. "

"Impermanentes sont les tendances fabricatrices, elles ont pour nature de naître et de périr. Une fois venues à l'existence, elles disparaissent. Leur apaisement est bonheur. "

Sources : http ://onelittleangel. com

Liens externes

Bibliographie

  • Philippe Cornu, Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme, Seuil, 2001



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"Bouddha en bois sculpté et patiné à ..."

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