Écoles du bouddhisme

Chacune des nombreuses écoles du bouddhisme peut, en première approche, être rattachée à l'un de ses trois courants historiques majeurs ; leur nom comprend le suffixe yāna, mot sanscrit et pāli signifiant littéralement «véhicule» et métaphoriquement «voie» ...



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Branche du bouddhisme - Philosophie indienne

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  • Le bouddhisme Hinayana : Tripitaka — Le Tripitaka est l'œuvre des écoles de bouddhisme du sud, rédigé en Inde 500 ans après la mort de Bouddha.... (source : cmp-cpm.forces.gc)

Chacune des nombreuses écoles du bouddhisme peut, en première approche, être rattachée à l'un de ses trois courants historiques majeurs ; leur nom comprend le suffixe yāna, mot sanscrit et pāli signifiant littéralement «véhicule» et métaphoriquement «voie» :

Les écoles du hīnayāna

un moine thaïlandais

Voir aussi Dix-huit écoles anciennes.

Le bouddhisme hīnayāna est un ensemble d'écoles bouddhiques traditionalistes, par opposition au bouddhisme mahāyāna. Le terme hīnayāna est quelque peu péjoratif : il a été créé a posteriori par les māhayānistes pour désigner les écoles existant antérieurement au māhayāna, mais il n'en existe pas d'autre pour désigner ce grand mouvement historique. Le terme de theravāda est quelquefois utilisé pour désigner ce mouvement, mais il ne recouvre en fait pas totalement la diversité des écoles désignées sous le nom de hīnayāna.

Les écoles les plus connues du hīnayāna (qui en a compté jusqu'à 18) sont :

Les écoles du mahāyāna

Le courant mahāyāna est postérieur au courant hīnayāna. Il consiste en une forme de bouddhisme développée aux alentours du Ier ou du IIe siècle à partir de la doctrine des Anciens, jugée trop austère. Il s'est développé suite à schismes, certains moines voulant revoir certains points de la discipline monastique. Ce bouddhisme ne se limite pas aux seuls rédigés du Bouddha historique mais s'appuie aussi sur des textes postérieurs, des exégèses et les rédigés d'autres «maîtres». Le mahāyāna peut aussi être nommé pāramitāyāna, véhicule de perfection des vertus, ou encore bodhisattvayāna, véhicule du «héros» de l'Éveil.

On y distingue essentiellement :

Écoles philosophiques indiennes

Écoles chinoises médiévales

voir : Écoles des Dynasties du nord et du sud et Écoles des Sui et des Tang

De particulièrement nombreuses écoles (zōng ?) voient le jour en Chine du Ve au IXe siècle autour des soutras nouvellement traduits ou des maîtres renommés. Énormément essaimeront en Corée, au Japon et au Vietnam. À la fin du IXe siècle, il n'en restera principalement que quatre : Chan, Jingtu (Terre Pure), Huayan et Tiantai, les deux dernières en particulier présentes à travers leurs textes adoptés par le courant Chan.

Écoles principales après le IXe siècle

Les écoles du vajrayāna

fabrication d'un Mandala par des Moines Tibétains

Le vajrayāna est une forme tardive de bouddhisme, dérivée du mahāyāna, appelée aussi «bouddhisme tantrique», tantrayāna, ou encore mantrayāna et guhyamantrayāna, c'est-à-dire «véhicule du mantra secret». Il présente la particularité d'utiliser comme supports de pratique un panthéon de «déités» multiples : bouddhas, protecteurs ou gardiens (dharmapalas), dakinis et bodhisattvas. Ses préceptes permettraient aux disciples d'accéder à l'Éveil en une seule vie au moyen d'une discipline codifiée et de pratiques issues des tantras : répétition de mantras, vénération de maîtres autres que le Bouddha et une méditation particulièrement développée.

Le vajrayāna comprend essentiellement :

Ici on se doit bien d'inclure une singularité historique, c'est-à-dire le Yungdrung Bön, lequel est proprement un vajrayāna ou tantrayāna non-bouddhiste, incluant même un Dzogchen, la voie de l'auto-libération, un ensemble de perspectives et de techniques qu'il partage avec les nyingmapas et certaines lignées kagyüpas. Le Bön a conservé des éléments de son origine chamanique pré-bouddhique. Le Dalaï Lama a récemment reconnu le Bön comme cinquième grande tradition religieuse du Tibet[1].

Bibliographie


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